Foire aux questions

Le Captage

Y-a-t-il une réglementation qui rende le glycol obligatoire dans les sondes d'une géothermie verticale ?
Il n'y a pas d'obligation il s'agit juste de protéger l'évaporateur de la pompe à chaleur car si l'installation doit fonctionner (côté captage) a des températures négatives. Alors il faudra mettre un glycol avec un degré de protection adéquat a cette utilisation du capteur. Votre installateur doit se reporter à la notice du fabricant. Il est d'ailleurs fortement conseillé de s'y conformer.

D'autre part, nous vous conseillons fortement d'utiliser des produits déjà dilués prêts a l'usage à des glycols concentres que l'installateur doit diluer lui-même.
Faut-il des autorisations pour faire un forage ?
Sont soumis à autorisation préalable « tous prélèvements situés à l'intérieur du périmètre de protection rapproché d'un captage en eau potable » et / ou « si le débit prélevé est supérieur à 80 m3/h ».
Les professionnels (foreurs, bureaux d’études sous-sol) sont tous au courant de ces démarches.
Notez qu’il existe également des règlementations régionales et locales spécifiques.

Quant à la procédure à mener pour les forages sur nappe d’eau souterraine, le plus simple est de s’adresser à la MISE (Mission Inter Service de l'Eau)* située à la préfecture du département http://www.eaufrance.fr

* MISE: Structure de coordination départementale des services de l'État (DDASS, DDAF, DDE, ...) qui vise à améliorer la lisibilité, l'efficacité et la cohérence de l'action administrative, principalement de l'exercice de la police de l'eau en matière de gestion de l'eau et des milieux aquatiques).

Il convient également de contacter l’Agence de l’eau pour les taxes de prélèvement et/ou ce rejet : http://www.lesagencesdeleau.fr/
Puis-je utiliser l'eau de la rivière voisine pour alimenter une PAC ?
Techniquement, rien ne s’oppose à l’utilisation d’un cours d’eau, à condition qu’il puisse fournir le débit nécessaire à l’exploitation de la PAC. En plus des éléments dont vous devez tenir compte dans le cas de l'utilisation de l'eau d'un puits, il faut prêter attention aux variations de débit liées aux périodes d'étiage et de crues, mais également aux variations de la qualité de l'eau (augmentation de la turbidité en période de crue par exemple). La très forte variation des températures saisonnières aura également un impact sur le rendement de la PAC, pouvant aller jusqu’à l’impossibilité de l’utiliser dans les périodes les plus froides.
Concernant les aspects règlementaires, il faut tenir compte des contraintes spécifiques liées aux cours d’eau et voir les différentes réglementations existantes. Il peut exister des règlementations régionales et locales spécifiques.
Le plus simple est de s’adresser à la MISE www.eaufrance.fr/ , ou à la DDAF www.agriculture.gouv.fr/, à la DDAS situées à la préfecture de chaque département, à la DIREN (Directions régionales de l’environnement) : http://www.ecologie.gouv.fr/, ainsi qu’à l’agence de l’eau pour les taxes de prélèvement et/ou ce rejet : http://www.lesagencesdeleau.fr/


Puis-je utiliser l'eau d'un puits pour alimenter une pompe à chaleur ?
Techniquement, rien ne s’oppose à l’utilisation d’un puits s’il permet de fournir le débit nécessaire à l’exploitation de la PAC. Vous devez toutefois appréhender les problèmes suivants : le débit nécessaire au fonctionnement de la PAC doit être stable dans le temps. L'installation devra également être adaptée à la qualité physico-chimique de l'eau pompée (colmatage lié à la présence de fines, eau incrustante, eau corrosive…)
Attention : on confond souvent un puits (ouvrage captant une nappe phréatique) avec une citerne (ouvrage alimenté principalement par les eaux de ruissellement, donc qui ne peut pas fournir un débit continu).