"La pompe à Chaleur au coeur des enjeux C02"
Lors de la 4eme édition de la journée de la Pompe à chaleur, Thierry Nille, président de l'Afpac, a exprimé le souhait que le marché de la pompe à chaleur fasse l'objet d'une croissance "régulière, modérée et maîtrisée" dans les années à venir et que la filière de la Pac bénéficie de visibilité, notamment au niveau des aides publiques.
Lors de la quatrième journée de la Pompe à chaleur tenue le 13 février dernier, de nombreux intervenants se sont succédé pour souligner l'avenir prometteur de la Pac dans le paysage énergétique français et européen en faisant observer que beaucoup d'efforts restent à faire pour y parvenir.
Afin de positionner auprès des décideurs politiques - dans la perspective de la prochaine programmation pluriannuelle de l'énergie - la pompe à chaleur en tant que système de captation, de réinjection et donc de valorisation de calories perdues ou gaspillées, l'Afpac met en place un partenariat avec l'Institut national de l'économie circulaire (INEC), association qui, parmi ses membres d'honneur, ne compte pas moins de quatre anciens ministres de l'Environnement. Lors de ce colloque, le député François-Michel Lambert, président-fondateur de l'INEC, a fait valoir que ce partenariat pourrait concerner notamment les domaines de la fiscalité, de la réglementation, de la communication et de la formation.
Afin de positionner auprès des décideurs politiques - dans la perspective de la prochaine programmation pluriannuelle de l'énergie - la pompe à chaleur en tant que système de captation, de réinjection et donc de valorisation de calories perdues ou gaspillées, l'Afpac met en place un partenariat avec l'Institut national de l'économie circulaire (INEC), association qui, parmi ses membres d'honneur, ne compte pas moins de quatre anciens ministres de l'Environnement. Lors de ce colloque, le député François-Michel Lambert, président-fondateur de l'INEC, a fait valoir que ce partenariat pourrait concerner notamment les domaines de la fiscalité, de la réglementation, de la communication et de la formation.
Pompes à chaleur hybrides : promises à un bel avenir
Thierry Nille, président de I'Afpac, s'est dit convaincu - alors que les prix des Pac fournies en maisons individuelles neuves via les CMistes sont aujourd'hui« très bas» - qu'une baisse finirait également par intervenir sur le marché de la rénovation, marché plutôt stagnant en 2017, mais sur lequel les pompes à chaleur hybrides (intégrant une chaudière) pourraient s'imposer, à terme, comme produit de substitution. Il a souhaité pour le marché de la pompe à chaleur « une croissance régulière. modérée et maîtrisée » pour les années à venir.
La filière Pac a besoin de visibilité
Notamment au niveau des aides publiques. a-t-il ajouté. Il a fait observer que sur le marché de la maison individuelle neuve, la Pac double service en détenait désormais plus de la moitié contre un peu moins de 30 % pour le chauffe-eau thermodynamique. Et d'ajouter que des investissements considérables en R & D sont aujourd'hui consentis en Europe, traduisant une véritable « mobilisation >> des fabricants. S'agissant des Pac géothermiques, il a estimé que ce marché tendait à se stabiliser après de nombreuses années de décroissance. Il est nécessaire désormais de mettre en place de nombreuses mesures pour le relancer.
Pour GRDF. Ludovic Thiébaux a indiqué que les Pac hybrides adaptées au confort d'été étaient en train d'arriver. Il a ajouté que les chauffe-eau thermodynamiques devenaient hybrides également.
De son côté. Jean-Jacques Graff pour l'Association française des professionnels de la géothermie a plaidé en faveur d'une aide spécifique pour soutenir les Pac géothermiques individuelles, en neuf comme en rénovation, à l'instar des mesures qui ont été mises en place en Allemagne, grâce auxquelles ce marché a pu se redresser et progresser de 21 % l'an dernier. Il a par ailleurs estimé que la technologie des boucles d'eau tempérée allait émerger, en souhaitant que des mesures réglementaires et fiscales soient prises en sa faveur.
La DGEC (Direction générale Energie Climat) en la personne d'Alexandre Dozières, a annoncé qu'était à l'étude la mise en place d'un animateur géothermique par « grande région >> au sein de I'Ademe, alors qu'il n'y a actuellement que trois animateurs régionaux pour la géothermie au plan national. Il fait valoir que la Pac est l'un des principaux moteurs - et le plus dynamique - pour atteindre les objectifs de la France en matière d'énergies renouvelables à l'horizon 2030. Evoquant la future « prime CITE>> il a estimé qu'il n'était sans doute pas utile de subventionner la Pac air/air. En revanche, notamment pour les Pac géothermiques. des taux d'aides publiques plus favorables que pour certains travaux d'isolation, par exemple, pourraient être envisagés. En complément du CITE, les Pac pourraient en outre bénéficier d'un éco-PTZ simplifié. D'une manière générale, il a conclu que l'Etat envisageait de rééquilibrer ses aides au bénéfice des EnR, au détriment des actions de simple efficacité énergétique.
Nicolas Doré, s'exprimant au nom de l'Ademe, a fait valoir au cours de cette journée, que la Pac devait cesser d'être un produit haut de gamme >> et évoluer vers « un déploiement massif sous toutes ses formes » et ce tout particulièrement en ce qui concerne les Pac air/eau. D'ici à 2050, ces dernières - qui seront à son sens toutes réversibles - s'imposeront sur le marché résidentiel. Sur ce marché, la part des Pac dans la chaleur renouvelable devrait passer selon lui de 34% en 2035 à 47% en 2050 alors qu'en tertiaire, elle pourrait s'établir à 41 % en 2035 et à 49% en 2050 et ce pour la seule application de production de chaleur renouvelable.
De son côté Eric Bataille pour le groupe Atlantic a présenté un indicateur d'impact des émissions de C02 des générateurs de chauffage en phase d'exploitation : l'indicateur TEWI fait apparaître que l'émission carbone d'une Pac air /eau à basse température au R41OA s'élève à 65 grammes de C02 1 kWh (dont seulement 7.4 grammes pour les fuites de fiuide frigorigène). contre 256 grammes pour une chaudière à gaz à condensation et 339,5 grammes pour une chaudière fioul à condensation.
Pour GRDF. Ludovic Thiébaux a indiqué que les Pac hybrides adaptées au confort d'été étaient en train d'arriver. Il a ajouté que les chauffe-eau thermodynamiques devenaient hybrides également.
De son côté. Jean-Jacques Graff pour l'Association française des professionnels de la géothermie a plaidé en faveur d'une aide spécifique pour soutenir les Pac géothermiques individuelles, en neuf comme en rénovation, à l'instar des mesures qui ont été mises en place en Allemagne, grâce auxquelles ce marché a pu se redresser et progresser de 21 % l'an dernier. Il a par ailleurs estimé que la technologie des boucles d'eau tempérée allait émerger, en souhaitant que des mesures réglementaires et fiscales soient prises en sa faveur.
La DGEC (Direction générale Energie Climat) en la personne d'Alexandre Dozières, a annoncé qu'était à l'étude la mise en place d'un animateur géothermique par « grande région >> au sein de I'Ademe, alors qu'il n'y a actuellement que trois animateurs régionaux pour la géothermie au plan national. Il fait valoir que la Pac est l'un des principaux moteurs - et le plus dynamique - pour atteindre les objectifs de la France en matière d'énergies renouvelables à l'horizon 2030. Evoquant la future « prime CITE>> il a estimé qu'il n'était sans doute pas utile de subventionner la Pac air/air. En revanche, notamment pour les Pac géothermiques. des taux d'aides publiques plus favorables que pour certains travaux d'isolation, par exemple, pourraient être envisagés. En complément du CITE, les Pac pourraient en outre bénéficier d'un éco-PTZ simplifié. D'une manière générale, il a conclu que l'Etat envisageait de rééquilibrer ses aides au bénéfice des EnR, au détriment des actions de simple efficacité énergétique.
Nicolas Doré, s'exprimant au nom de l'Ademe, a fait valoir au cours de cette journée, que la Pac devait cesser d'être un produit haut de gamme >> et évoluer vers « un déploiement massif sous toutes ses formes » et ce tout particulièrement en ce qui concerne les Pac air/eau. D'ici à 2050, ces dernières - qui seront à son sens toutes réversibles - s'imposeront sur le marché résidentiel. Sur ce marché, la part des Pac dans la chaleur renouvelable devrait passer selon lui de 34% en 2035 à 47% en 2050 alors qu'en tertiaire, elle pourrait s'établir à 41 % en 2035 et à 49% en 2050 et ce pour la seule application de production de chaleur renouvelable.
De son côté Eric Bataille pour le groupe Atlantic a présenté un indicateur d'impact des émissions de C02 des générateurs de chauffage en phase d'exploitation : l'indicateur TEWI fait apparaître que l'émission carbone d'une Pac air /eau à basse température au R41OA s'élève à 65 grammes de C02 1 kWh (dont seulement 7.4 grammes pour les fuites de fiuide frigorigène). contre 256 grammes pour une chaudière à gaz à condensation et 339,5 grammes pour une chaudière fioul à condensation.
Fnas Infos - PÉRIODIQUE D’INFORMATION DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DES NÉGOCIANTS EN APPAREILS SANITAIRES, CHAUFFAGE, CLIMATISATION ET CANALISATIONS
Raphaël FLIPO
Responsable de la rédaction, rédacteur en chef
5 rue du Cardinal Mercier
75009 Paris
fnas@fnas.fr
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