Des PAC réversibles dans 1 bâtiment sur 2 en 2050 ?
L’Ademe prévoit un avenir radieux pour les pompes à chaleur. A quelques conditions cependant...
«L’ADEME compte beaucoup sur la pompe à chaleur pour atteindre ses objectifs d’énergies renouvelables», a indiqué Nicolas Doré, chef de service adjoint Bâtiment de l’ADEME,
le 13 février lors de la 4ème journée de la pompe à chaleur. Selon la Vision Energie Climat 2035-2050, la part des PAC dans la chaleur renouvelable devrait passer, entre 2010 et 2050, de 13 % à 47 % en résidentiel et de 0 à 49 % en tertiaire. Ce sont toutes les formes de pompes à chaleur qui devraient connaître un déploiement massif, qu’ils s’agissent de chauffe-eau thermodynamiques ou bien de PAC électriques, gaz ou hybrides. Ces dernières représenteraient une part non négligeable à partir de 2030-35. Quant aux PAC gaz naturel, elles devraient se développer surtout en collectif. La croissance viendrait essentiellement de l’aérothermie, mais la géothermie prendrait sa part, plutôt dans le neuf. Et toutes ces pompes à chaleur seront réversibles : «La climatisation n’est plus un sujet tabou à l’ADEME. Il faut s’adapter au changement climatique», explique Nicolas Doré.
Mais pour atteindre ces objectifs, deux conditions principales sont nécessaires selon lui. D’une part, baisser les prix. D’autre part, porter en 2050 le SCOP moyen à 4 en chauffage et en climatisation, soit une hausse de + 30 % par rapport à la situation actuelle. Il faudra aussi que ces équipements utilisent peu de matériaux sur tout leur cycle de vie, fonctionnent avec peu de fluide, et que ce fluide ait un faible impact environnemental.
Thomas Nowak de l’EHPA (1) ne partage pas tout à fait cette vision. Selon lui, un doublement des volumes permettrait de réduire les prix de 20 %. Mais atteindre un SCOP trop élevé aurait un impact négatif sur les prix : une valeur de 3 lui paraît un objectif raisonnable.
(1) European heat pump association ou association européenne pour les pompes à chaleur.
Article complet à lire dans la prochaine édition de l'Installateur
Mais pour atteindre ces objectifs, deux conditions principales sont nécessaires selon lui. D’une part, baisser les prix. D’autre part, porter en 2050 le SCOP moyen à 4 en chauffage et en climatisation, soit une hausse de + 30 % par rapport à la situation actuelle. Il faudra aussi que ces équipements utilisent peu de matériaux sur tout leur cycle de vie, fonctionnent avec peu de fluide, et que ce fluide ait un faible impact environnemental.
Thomas Nowak de l’EHPA (1) ne partage pas tout à fait cette vision. Selon lui, un doublement des volumes permettrait de réduire les prix de 20 %. Mais atteindre un SCOP trop élevé aurait un impact négatif sur les prix : une valeur de 3 lui paraît un objectif raisonnable.
(1) European heat pump association ou association européenne pour les pompes à chaleur.
Article complet à lire dans la prochaine édition de l'Installateur
