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L’AFPAC s’indigne du changement des règles du jeu de l’ANAH !


L'AFPAC s'indigne de la décision anticipée touchant le programme "Habiter Mieux Agilité" de l’ANAH à compter du 10 octobre 2019, alors qu’il n’était prévu une fusion de ce programme et du CITE qu’à compter de janvier 2020.


Pour l’AFPAC, il s’agit littéralement d’un changement des règles du jeu sans concertation, constituant un précédent fâcheux et révélant pour le moins une faiblesse des politiques publiques d’efficacité énergétique.

Depuis l’annonce de la mise en place (non concertée) du dispositif Coup de Pouce en début d’année 2019, l’ensemble de la filière pompes à chaleur (PAC) s’était immédiatement mobilisé afin de garantir une montée en puissance du dispositif en termes de disponibilité des équipements et des professionnels de la filière.

Consciente des enjeux qualité devant accompagner ces mesures, l’AFPAC, signataire de la « Charte Engagé pour Faire », avait pris l’initiative de réunir dès le 9 juillet tous les acteurs de la filière afin de mettre en œuvre cet engagement responsable de façon concertée dans un projet clairement défini de « Charte qualité pour l’installation des pompes à chaleur ». Charte devant d’ailleurs être formellement signée le 6 novembre prochain dans le cadre du Salon « Mondial du Bâtiment ».
 

Désormais, l’annonce – sans préavis ni concertation - de l’ANAH du 10 octobre instaurant une baisse drastique et immédiate des montants d’aides aux travaux de rénovation énergétiques, y compris sur les dossiers déjà déposés mais non encore aboutis, impacte directement la filière PAC, et plus largement l’ensemble des acteurs de la boucle eau chaude. Au final, cette décision pénalise les concitoyens dont notamment les plus démunis.

Au travers de cette décision prise sans concertation avec la filière, les installateurs, pièce maîtresse du dispositif se retrouvent déboussolés compte tenu des engagements pris avec leurs clients et demandent à ce que des aménagements concertés soient étudiés et mis en place jusqu’au 31/12/2019.

Cette situation inconcevable et paradoxale risque de mettre en sérieuse difficulté un ensemble économique représentant plus de 24.000 emplois et entacher durablement la crédibilité des installateurs RGE qui se sont engagés envers leurs clients et ne pourront pas tenir leurs promesses de reste à charge.
 

L'AFPAC appelle davantage de constance dans les politiques publiques et a, dès aujourd’hui, sollicité le Ministère de la Transition Energétique et Solidaire et l’ANAH afin de les rencontrer rapidement pour réinstaurer un dialogue constructif.