L’AFPAC explore plusieurs pistes nouvelles faire croître le marché des PAC
La semaine dernière lors de l’assemblée générale de l’AFPAC, association de promotion des PAC (à laquelle, notons-le, ont adhéré récemment Airzone France et Samsung Electronics France), Thierry Nille, président de l’AFPAC, a estimé qu’il y avait encore «beaucoup de travail» pour relancer la PAC géothermique, en perte de vitesse sur le marché français, alors que, sur l’ensemble du marché européen, elle a fait preuve d’une «bonne résistance» l’an passé, avec des ventes plutôt stables. Thierry Nille a estimé aussi qu’il fallait «travailler énormément» pour développer les ventes de PAC dans le secteur collectif/tertiaire.
A propos du marché européen de la PAC, il a observé que la croissance s’accélérait depuis quelques années et qu’il y avait même un certain «emballement». C’est «une tendance de fond», a-t-il souligné. Et ce particulièrement en Allemagne où la PAC est en plein «boom» et qui pourrait fort bien ravir rapidement à la France sa place de premier marché national de la PAC en Europe. Thierry Nille a signalé par ailleurs que, en R&D, «énormément de solutions» étaient actuellement à l’étude chez les fabricants, en particulier en matière d’hybridation, et ce «sous toute les formes».
Le président de l’AFPAC a indiqué, d’autre part, qu’allait être mise en place, avec le Syndicat des EnR, l’Ademe et la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies), une «feuille de route» concernant, notamment, la réglementation, la rénovation, la connectivité et l’économie circulaire. Thierry Nille a souhaité par ailleurs que le tour de table de son association accueille des représentants, notamment, des maîtres d’ouvrage et de la promotion immobilière.
De son côté, Anne-Frédérique Gautier a expliqué que l’AFPAC allait oeuvrer pour faire reconnaître, par la puissance publique, la PAC en tant que «vraie EnR», «dans les intentions et dans les faits».
A propos du marché européen de la PAC, il a observé que la croissance s’accélérait depuis quelques années et qu’il y avait même un certain «emballement». C’est «une tendance de fond», a-t-il souligné. Et ce particulièrement en Allemagne où la PAC est en plein «boom» et qui pourrait fort bien ravir rapidement à la France sa place de premier marché national de la PAC en Europe. Thierry Nille a signalé par ailleurs que, en R&D, «énormément de solutions» étaient actuellement à l’étude chez les fabricants, en particulier en matière d’hybridation, et ce «sous toute les formes».
Le président de l’AFPAC a indiqué, d’autre part, qu’allait être mise en place, avec le Syndicat des EnR, l’Ademe et la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies), une «feuille de route» concernant, notamment, la réglementation, la rénovation, la connectivité et l’économie circulaire. Thierry Nille a souhaité par ailleurs que le tour de table de son association accueille des représentants, notamment, des maîtres d’ouvrage et de la promotion immobilière.
De son côté, Anne-Frédérique Gautier a expliqué que l’AFPAC allait oeuvrer pour faire reconnaître, par la puissance publique, la PAC en tant que «vraie EnR», «dans les intentions et dans les faits».
A propos d’une étude que l’AFPAC va réaliser en 2018 en partenariat avec l’Institut national de l’économie circulaire, étude sur la place de la PAC dans l’économie circulaire,
Gérard Charney a expliqué qu’il s’agirait, en particulier, d’étudier le recyclage des PAC en fin de vie, ainsi que le «remanufacturing» des PAC (rappelons que le «remanufacturing» est la fabrication d'un produit selon les spécifications du produit d'origine en utilisant une combinaison de pièces réutilisées, réparées et neuves). Gérard Charney a expliqué aussi qu’était envisageable un «nouveau modèle économique» consistant à fournir en leasing la PAC au particulier, en rénovation, sous la forme d’une offre globale (pose, maintenance et, à terme, remplacement). Evoquant par ailleurs une étude que l’AFPAC est en train de réaliser sur l’évolution du marché français de la PAC aux horizons 2030 et 2050, Gérard Charney a jugé que la croissance d’ici 2050 serait surtout concentrée dans l’existant.
Pour l’AFPAC, la chaleur renouvelable générée par PAC pourrait se situer :
1) dans le résidentiel : entre, d’une part, 2226 ktep en 2030 et 3084 ktep en 2050 et, d’autre part, 3389 ktep en 2030 et 6597 ktep en 2050,
2) dans le tertiaire : entre 1500 ktep et près de 3700 ktep en 2050, soit des taux de couverture entre 23% et 58% en 2050, contre 10% en 2030.
Pour l’AFPAC, la chaleur renouvelable générée par PAC pourrait se situer :
1) dans le résidentiel : entre, d’une part, 2226 ktep en 2030 et 3084 ktep en 2050 et, d’autre part, 3389 ktep en 2030 et 6597 ktep en 2050,
2) dans le tertiaire : entre 1500 ktep et près de 3700 ktep en 2050, soit des taux de couverture entre 23% et 58% en 2050, contre 10% en 2030.
Rubrique DÉCIDEURS
- À L’AFPAC, le président Thierry Nille vient d’être réélu pour une sixième mandat. Ont été également réélus les six administrateurs sortants. Jean François Cerise (UECF) a été élu vice-président en remplacement de Serbe Bresin. Marc Brevière et Michel Falxa sont les nouveaux représentants, à l’AFPAC, respectivement d’Aldes Aéraulique et du Snefcca.