En faveur des PAC double service qui, présentement, ne sont pas prises en compte dans le moteur de calcul de la RT 2012, le syndicat Uniclima va déposer d’ici à la fin de l’année un dossier de demande de Titre V «générique» ; ce Titre V RT 2012 pourrait être obtenu au mieux dans un an.
C’est ce que l’on a appris lors d’une conférence de presse de l’association AFPAC la semaine dernière.
Au cours de celle-ci, l’AFPAC a présenté, par ailleurs, les premiers «outils» développés par son groupe de travail spécialisé dans la maintenance des PAC domestiques : un guide d’utilisation, une «check list» à l’intention des techniciens de maintenance, et des contrats-types d’entretien. Ces contrats-types seront disponibles vers la fin de l’année ; il y en aura un pour le vecteur eau (avec des «tiroirs» pour chaque énergie d’appoint) et un autre pour le vecteur air. Mais aucun contrat-type n’est envisagé pour les chauffe-eau thermodynamiques. Roland Bouquet, responsable de ce groupe de travail maintenance, a estimé que seulement 30% du parc des PAC domestiques bénéficiait d’un contrat d’entretien.
Le groupe de travail commence, à présent, à étudier le thème de la qualification des acteurs de la maintenance des PAC et envisage, par exemple, une «extension entretien» de la qualification QualiPAC.
C’est ce que l’on a appris lors d’une conférence de presse de l’association AFPAC la semaine dernière.
Au cours de celle-ci, l’AFPAC a présenté, par ailleurs, les premiers «outils» développés par son groupe de travail spécialisé dans la maintenance des PAC domestiques : un guide d’utilisation, une «check list» à l’intention des techniciens de maintenance, et des contrats-types d’entretien. Ces contrats-types seront disponibles vers la fin de l’année ; il y en aura un pour le vecteur eau (avec des «tiroirs» pour chaque énergie d’appoint) et un autre pour le vecteur air. Mais aucun contrat-type n’est envisagé pour les chauffe-eau thermodynamiques. Roland Bouquet, responsable de ce groupe de travail maintenance, a estimé que seulement 30% du parc des PAC domestiques bénéficiait d’un contrat d’entretien.
Le groupe de travail commence, à présent, à étudier le thème de la qualification des acteurs de la maintenance des PAC et envisage, par exemple, une «extension entretien» de la qualification QualiPAC.
Chiffres du marché de la PAC à fin août 2017
De son côté, Jean Pradère, l’un des dirigeants de l’AFPAC, a indiqué que, à fin août 2017, le marché français avait reculé de 11%, à 1052 unités, en PAC eau glycolée/eau ou eau/eau, alors qu’il avait progressé de 50% (mais à seulement 334 unités) en PAC sol/sol et sol/eau. Au bénéfice des PAC géothermiques, l’AFPAC a souhaité «un plan de relance ambitieux» et une «politique volontariste» des pouvoirs publics ; concrètement, l’association attend de l’Etat à la fois un effort de communication et des aides financières pour les acquéreurs de PAC géothermiques. < Cette filière des PAC géothermiques est arrivée aujourd’hui à un point de non-retour et elle peut mourir >, a prévenu Gérard Charney, autre dirigeant de l’AFPAC.
Pour sa part, Thierry Nille, président de l’AFPAC, a indiqué que le marché total de la PAC à fin septembre 2017 avait suivi les mêmes tendances d’évolution qu’à fin août (voir ThermPresse du 27 septembre)
Il a estimé, par ailleurs, que le marché était concentré dans le neuf à 70% en PAC double service et à 60% en chauffe-eau thermodynamiques. Lors de la conférence de presse, l’AFPAC a présenté, par ailleurs, une étude d’où il ressort, que la PAC peut «contribuer» à l’atteinte des objectifs de la Stratégie française Bas Carbone. Dans cette étude, l’AFPAC demande toutefois une révision des classes de CO2 dans le DPE, «et qu’il y soit fait référence dans les textes réglementaires, au même titre que les consommations d’énergie primaire». Gérard Charney a regretté à ce propos que, d’une façon générale, les émissions de CO2 ne soient pas prises en compte aujourd’hui dans les DPE. < C’est un souci >, a-t-il dit.
Autre revendication de l’AFPAC : l’abandon du projet de taxe sur les HFC
Cette taxe, selon l’association, viendrait augmenter le coût des PAC d’environ 5 à 20% selon les modèles, elle aurait pour effet d’orienter «inévitablement» le marché vers des générateurs de chauffage «plus traditionnels», et elle freinerait le développement de la filière PAC, tout en augmentant «les impacts carbone dans le secteur du bâtiment». Au sujet du label E+C-, d’autre part, l’AFPAC a présenté les résultats d’une étude portant sur une maison-type de 100 m2 (avec BBIOmax-20%), d’où il ressort que la PAC permettrait de passer les niveaux Energie 1 et 2, mais que, pour atteindre le niveau 3, il serait nécessaire d’y ajouter du photovoltaïque. Autre enseignement de l’étude : la PAC permettrait de passer «largement» le niveau Carbone 1 et de «tangenter» le niveau Carbone 2, qu’il serait «très facile d’atteindre moyennant quelques petites améliorations».