Les PAC y occupent une place conséquente (hors domaine de la production d’électricité) tant en valeur absolue que relative
L’ADEME semble, a contrario, prévoir une croissance plutôt modérée dans le temps de la filière bois-énergie.
Les PAC ainsi que les CET sont mis en avant de façon positive dans les solutions de « confort thermique » des bâtiments
Pour le chauffage, les pompes à chaleur (PAC) (12) notamment aérothermiques réversibles, aujourd’hui en forte progression (3,3 % dans les résidences principales en 2014, contre 2,2 % en 2010 (13)), équipent 20 % du parc de logements en 2035 et 50 % en 2050. Le coefficient de performance passe de 3 en moyenne aujourd’hui à 4. Pour la climatisation, malgré une forte amélioration de l’efficacité énergétique des équipements et des bâtiments à l’horizon 2050, les consommations s’accroissent (pratiquement la moitié des logements neufs et anciens en sont équipés, contre 4,5 % en 2010 (14)), ce qui constitue une prise en compte indirecte de l’impact du changement climatique. (12) Les ordres de grandeur des gisements et rythmes de déploiement des installations géothermiques, solaires thermiques, pompes à chaleur n’ont pas changé par rapport aux travaux conduits en 2012 (cf. « L’exercice de prospective de l’ADEME “Visions 2030-2050” » document technique).
(13) Source : CEREN.
(14) Source : ministère de l’Écologie, du Développement durable, du Transport et du Logement.
Le fort taux de pénétration de cet équipement est également lié à la poursuite de la consommation tendancielle en climatisation dans certaines régions. Les logements chauffés au gaz s’équipent progressivement en chaudières à condensation. À l’approche de 2035, les systèmes hybrides et de micro-cogénération commencent également à pénétrer le parc.
Pour l’eau chaude sanitaire, les cumulus (chauffe-eau à effet joule) sont progressivement remplacés par des chauffe-eau thermodynamiques (CET) - qui permettent de réduire de moitié la consommation des ménages - et, dans une moindre mesure, par des chauffe-eau solaires individuels (CESI). Toutefois, sauf évolution majeure de la filière (coût, performance) en France, aujourd’hui non prévisible, les CESI se diffusent lentement dans le parc, leur taux de pénétration est évalué à 10 % des logements en 2035, 20 % en 2050. (13) Source : CEREN.
(14) Source : ministère de l’Écologie, du Développement durable, du Transport et du Logement.